Le vieux phare d'O

Spectacle écologique jeune public
dès 3 ans
 

"une œuvre faite de douceur, de couleurs et d'amour qui fera se rencontrer un vieux marin solitaire et une créature étrange, mi-déesse mi-poisson"


"un spectacle poétique et rempli de merveilles"


"un autre regard sur le monde, pour petits et grands enfants"

#théâtre #humour #jeune public #poésie #écologie #tendresse

Eustache, un vieux marin solitaire, vit dans un lieu bien étrange ; un phare où s'entassent détritus et déchets plastiques en tout genre. Désespéré par cette pollution incessante, Eustache tente un jour de nettoyer cet océan autrefois grouillant de vie. Il réussit même, un peu maladroitement, à préserver quelques poissons d'une disparition imminente. Mais la tâche est longue et difficile. Pendant sa quête, Eustache sauve Samqwan, poisson-déesse prisonnière de cet amas de débris rejetés par les humains.

Ensemble, homme et créature marine vont tisser une relation particulière et tenteront l'impossible : redonner vie à la mer.

Spectacle sous forme d'un conte poétique (presque) muet, dès 3 ans. Démarche artistico-écologique en lien avec la pollution, notamment des océans. 


La pièce est une bouteille à la mer. Montrer aux enfants pour démontrer aux adultes. Défier, à notre échelle, le délire du tout jetable, tout plastique, et la pollution marine qui en découle. Et parler aussi du rapport homme/animal, de la solitude, de la différence et de l'amitié. Le vieux phare d'ô c'est un peu tout ça à la fois, et c'est le fruit d'une écriture à quatre mains, le fruit surtout d'une symbiose entre deux imaginaires farfelus animés des mêmes ressentis et des mêmes inquiétudes.

Avec poésie et tendresse, ce jeune public empreint de fantaisie est pensé pour emporter petits et grands dans les abysses d'un lieu incongru où l'océan se meure. Au détour d'une gestuelle (presque) muette, les essais souvent cocasses d'un vieux marin grognon pour sauver son univers maritime en perdition se succèderont. Le cadre, fantasmagorique et coloré, sera constitué de poissons extraordinaires, de déchets, d'un grand bocal en verre, d'une échelle en bois, d'une structure parapluie rappelant un phare ou pendent les poissons et d'un siège de pêcheur rempli d'objets bizarres. 

La tâche d'Eustache est difficile ; nettoyer la mer, la nature, mais surtout nettoyer l'humanité de sa bêtise. Car dans ce phare asphyxié par le plastique, homme et poissons suffoquent ensemble et perdent leur liberté. Samqwan (eau, océan en langue autochtone mi'kmaq) est une poisson-déesse mais avant tout une métaphore de cette vie marine meurtrie. Elle aura un double impact : sensibiliser Eustache à la cause écologique ainsi qu'à la protection animale.

L'enjeu premier est évidemment la question environnementale, et notamment la préservation des fonds marins. Le spectacle est construit autour de la pollution des océans et en montre les effets, mais pas seulement, puisqu'il propose aussi une issue possible. Le vieux marin ne fait pas "que" nettoyer indéfiniment sa mer de plastiques, il tisse un lien avec une créature marine et lui sauve la vie tout en l'aidant à retrouver sa liberté.


En faisant appel à l'imaginaire très subtil et poétique des enfants, la pièce est construite exactement comme un conte. La frontière entre réalisme et fantastique est volontairement fine et abstraite. D'abord émerveiller les sens,

puis éclairer les consciences. 


Le spectacle est quasi muet et empreinte un humour clownesque dans le mime et la répétition. C'est une légèreté nécessaire dans un sujet d'actualité ô combien pesant.

En plus du dispositif scénographique, certains déchets plastique pourront, au besoin, être prélevés avant chaque représentation par l'équipe artistique, accompagnée des enfants, sur les plages ou bords aquatiques. Ainsi la démarche évoquée dans la pièce sera mise en place sur scène.


L'intégralité des décors, costumes et éléments scénographiques ont été récupérés, réparés, donnés et modelés via des produits d'occasion ou destinés à la poubelle. Aucun achat en neuf n'a été fait, ceci afin de répondre à un cahier des charges très strict et cohérent par rapport à notre impact environnemental. 


L'idée est d'entamer une discussion ouverte avec les enfants (et peut-être des professionnels de la question) autour de la pollution des océans, et de la pollution en générale. 

Le vieux phare d'O

de Karine Dubé et Marêva Boureau.
mise en scène : Karine Dubé.
avec : Marêva Boureau ou Karine Dubé et Christophe Hamon ou Bertrand Rabaud (distribution modulable).

scénographie : Céline Tromas Picault.
photographie : Marie-Julie Communeau.